« Les rêves d’enfant ne disparaissent jamais vraiment. Ils sont constitutifs de notre être. Non réalisés, ils deviennent des boulets que l’on traîne, dans un coin de sa tête, tout au long de sa vie (Untel voulait apprendre le russe, un autre aurait voulu être un artiste ou faire le tour du monde). Lorsqu’ils nous échappent – comme cela m’arriva durant un quart de siècle –, c’est comme une partie de soi qui nous manque, l’amputation d’un membre, un parasite qui lentement s’insinue dans les moindres recoins de l’existence, dans chaque instant de la vie, la recouvrant d’un brouillard épais que rien ne dissipe.
Carpe diem, carpe diem… » Marcel Amont
Dans « Les coulisses de ma vie » écrit à quatre mains avec son fils, Mathias Miramont, Marcel Amont se livre tout en sincérité, et beaucoup de pudeur, à ce difficile exercice de l’autobiographie artistique sans tomber dans la niaiserie ou l’égocentrisme.
Très bien écrit et aussi captivant que l’est l’homme, ce livre nous emporte dans les méandres d’une vie d’artiste, de grand artiste du music hall.
Dans cette interview passionnante, il se livre pendant une heure trente, entrecoupée de choix musicaux, avec des rires, des émotions, une grande sincérité. Merci à vous Monsieur Amont, pour ces mots empreints de douceur mais aussi de cette farouche lucidité sur le passé, le présent et longue vie à votre avenir.
« Si vous voulez tirer votre épingle du jeu, essayez de n’être pas interchangeable, si vous pouvez » Marcel Amont
Choix musicaux :
1. Générique : bleu blanc blond – Marcel Amont (J. Tillotson, M. Amont)
2. Le Mexicain – Marcel Amont / Charles Aznavour (J. Plante, Ch. Aznavour)
3. Samba d’été – Marcel Amont / Mathias Miramont
4. Les années me passent par dessus l’épaule – Marcel Amont (Igit)
5. Le chapeau de Mireille -Marcel Amont (Georges Brassens)
6. La galère – Marcel Amont / Maxime Le Forestier (M. Le Forestier, J. Clerc)
En direct du Moulin de la galette, Marcel AMONT chante « Bleu, blanc, blond »
16 décembre 1965 Marcel AMONT alternant costume de ville et costume de clown chante « Moi, le clown », accompagné par l’orchestre de Raymond LEFEVRE.